Le gouvernement de Monaco prévoit d’interdire la vente de puffs, relate BFM, ces cigarettes électroniques jetables aux saveurs sucrées, telles que marshmallow et pomme glacée. Cette initiative vise à réduire le risque de dépendance à la nicotine chez les jeunes, un problème souligné par Christophe Robino, ministre monégasque des Affaires sociales et de la Santé. Selon lui, la forte teneur en nicotine des puffs peut inciter les jeunes à passer d’une consommation occasionnelle à un tabagisme régulier.
L’idée d’interdiction reçoit un accueil favorable parmi les Monégasques, y compris chez certains consommateurs de cigarettes électroniques. Meriem, une résidente, estime que toute interdiction visant le bien-être collectif est positive. Laurine, une autre habitante, note que le goût sucré des puffs peut masquer la perception du danger comparé à une cigarette traditionnelle.
Les buralistes partagent également cet avis, bien que les puffs représentent une part importante de leurs ventes. Claudia Nagari, gérante d’un bureau de tabac, souligne que ces produits sont populaires non seulement chez les jeunes mais aussi chez les adultes en raison de leurs saveurs attractives.
Le texte de loi sera prochainement examiné en Conseil de Gouvernement avant d’être soumis au Conseil National. Si adopté, l’interdiction pourrait entrer en vigueur dans un délai de six mois. Cette démarche s’inscrit dans un mouvement plus large en Europe, où plusieurs pays envisagent ou ont déjà mis en place des mesures similaires contre les cigarettes électroniques jetables.
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