Nada Raddaoui, docteur en chimie bio-organique, chercheuse à l’Université de Munich en Allemagne, spécialisée en biologie et acides nucléiques et première femme tunisienne à obtenir un doctorat en chimie à l’Université de Munich, fait partie des trois lauréates du 9e prix Monte-Carlo Femme de l’année, récompensées pour leurs découvertes dans leur domaine respectif.
Cette année, le thème de la « recherche scientifique » a été choisi pour récompenser le travail des femmes d’exception : Iolanda Osvath, Giovanna Tinetti et la Tunisienne Nada Raddaoui, ont été mises à l’honneur et récompensées lors d’une soirée des dix ans du prix.
La lauréate Nada Raddaoui, docteur en chimie bio-organique, chercheuse à l’Université de Munich en Allemagne, spécialisée en biologie et acides nucléiques et première femme tunisienne à obtenir un doctorat en chimie à l’Université de Munich depuis sa fondation en 1472.
Elle est revenue sur ses recherches sur le cancer et en particulier celui du sang et a pu identifier et élaborer une nouvelle méthode pour le diagnostiquer après le traitement pour s’assurer de la réussite de la thérapie et ne pas devoir attendre 5 ans pour déceler une éventuelle rechute : « Ce sont des techniques de détection indirectes car des informations importantes peuvent être perdues en perturbant les cellules. Notre méthode a été testée sur des cellules infectées par un virus pour diagnostiquer les infections virales. Les résultats étaient excellents » (La Gazette de Monaco).