Le 7 mars 2025, le Conseil National de Monaco a déposé la proposition de loi n°267 visant à encadrer la pratique de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en Principauté. Ce texte propose notamment d’autoriser l’IVG jusqu’à 12 semaines de grossesse sans obligation de justification, d’allonger ce délai à 16 semaines pour les victimes de viol, d’instaurer un délai de réflexion de trois jours et de prévoir une prise en charge financière par les organismes sociaux .
En réaction, le diocèse de Monaco a publié un communiqué le 12 mars 2025. L’archevêché exprime son inquiétude concernant les conséquences sociétales et institutionnelles de cette proposition de loi, la qualifiant de « sujet grave » touchant l’ensemble de la communauté, y compris les femmes, les familles et les enfants à naître. Soucieux de ne pas créer de divisions ou d’exercer des pressions sur les consciences par le biais des médias, le diocèse appelle à respecter le processus législatif en cours .
Par ailleurs, Mgr Dominique-Marie David et l’archevêché se tiennent à la disposition des autorités institutionnelles pour discuter des difficultés soulevées par ce texte, tant au regard des enseignements de la foi catholique, religion d’État à Monaco, que pour la cohésion de la communauté nationale .