Chaque année, le 1er mai, Journée Internationale des Travailleurs, est l’occasion pour les syndicats de mettre en lumière leurs revendications. En principauté, l’Union des Syndicats de Monaco (USM) reste fidèle à cette tradition et dénonce pêle-mêle « inflation, salaires de misère, souffrance au travail, contrats précaires, pensions de retraite dévalorisées, prestations sociales amputées, agents publics discriminés, environnement saccagé… »
Les revendications syndicales plaident également pour l’amélioration des conditions de travail et la sécurisation des contrats. Les syndicats dénoncent une précarité grandissante dans les secteurs professionnels, un manque d’application des mesures d’hygiène et de sécurité, ainsi qu’une absence de grilles salariales adaptées aux besoins des travailleurs et les effets de la priorité nationale pour les emplois publics.
Certains responsables syndicaux pointent également le refus de conclure ou de renégocier des conventions collectives, ce qu’ils considèrent comme un délit pénal selon la loi n°417 du 7 juin 1945. Ce ressentiment s’est intensifié avec le temps, marqué par des réformes jugées désastreuses, comme la réforme des retraites de 2012 et la « casse » de la loi sur les salaires en 2005. Les travailleurs se trouveraient ainsi face à une inflation grandissante, des salaires insuffisants, des contrats précaires, et une dévalorisation des pensions de retraite.