A travers son fonds souverain, le PIF, l’Arabie Saoudite manifeste un intérêt croissant pour le secteur du football, visant à rehausser son profil international et à accroître son influence. Suite à l’achat du club anglais Newcastle en 2021, il se murmure que le royaume pourrait désormais poser son regard sur des équipes françaises, avec l’AS Monaco ou l’OM en ligne de mire.
L’ancien joueur du PSG Jérôme Rothen a récemment annoncé sur RMC que la monarchie saoudienne privilégierait l’AS Monaco, avec des rendez-vous et des échanges entre un prince saoudien et le prince Albert.
Au contraire, selon le site 10Sports, le journaliste Thibaud Vézirian soutient l’Arabie Saoudite aurait une préférence pour racheter l’Olympique de Marseille plutôt que l’AS Monaco. Pour lui, l’annonce de Jérôme Rothen ne servirait qu’à faire monter les enchères. En réalité, les investisseurs saoudiens seraient sur le point de racheter l’OM.
D’après le journaliste, « la cession de l’OM est inéluctable, et tout l’Olympique de Marseille se met en place pour une vente ». L’intérêt pour Monaco serait juste une manœuvre pour faire monter les enchères.
L’Arabie Saoudite « ne cherche pas les avantages fiscaux et veut briller avec un club populaire internationalement » d’après Vézirian. Le club phocéen serait donc leur cible privilégiée.
Pour acheter un club en France, l’Arabie Saoudite devra respecter les lois françaises qui exigent que les clubs soient structurés en tant que sociétés commerciales, avec une majorité de capitaux privés. Cette réglementation assure la stabilité financière et sportive des clubs.
D’autre part, les investissements saoudiens pourraient booster l’attrait de la Ligue 1 auprès des footballeurs internationaux, grâce à des incitations fiscales permettant une réduction partielle de l’impôt sur le revenu.
Néanmoins, l’éventualité de voir des capitaux saoudiens affluer dans le football français fait l’objet d’une surveillance attentive. Pour certains, cela représenterait une stratégie de « sportswashing », utilisant le sport comme vecteur pour améliorer l’image d’un pays souvent critiqué pour ses violations des droits de l’homme.