Dans un récent entretien accordé à Nice Matin, le ministre d’Etat Pierre Dartout a mis en lumière les progrès de Monaco dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, en réponse aux exigences du Comité Moneyval. Un quatrième projet de loi est en discussion pour une possible séance extraordinaire fin janvier, après que les trois précédents aient été votés. Le gouvernement monégasque a réduit le délai moyen de publication des ordonnances souveraines à environ un mois, en application des lois relatives à Moneyval.
Des avancées significatives ont été réalisées, explique-t’il, notamment par la Direction du développement économique, qui a effectué un travail de vérification approfondi auprès des sociétés civiles immobilières (SCI) pour s’assurer de la transparence des bénéficiaires effectifs. La mobilisation des fonctionnaires et des services a été soulignée, ainsi que l’évolution du pouvoir de sanction avec la création de l’AMSF, qui sera chargée des enquêtes et des sanctions.
Des radiations sont prévues pour les entités non conformes, bien que la majorité agisse en conformité avec la réglementation. Le ministre a exprimé une forte mobilisation et une volonté de montrer les efforts accomplis, tout en reconnaissant les difficultés et en refusant de se résigner à un résultat insatisfaisant. Monaco se dirige vers le Groupe d’action financière (GAFI) avec une position renforcée par le travail effectué.