Dans un récent entretien accordé à Nice-Matin, le prince Albert II de Monaco a récemment exprimé son refus de voir Monaco figurer sur la liste grise des pays européens accusés de ne pas lutter suffisamment contre le blanchiment d’argent. Les négociations avec l’Europe ont été suspendues après de longues années de pourparlers, mais le prince Albert II insiste sur le fait que cela ne signifie pas la fin du dialogue.
Les négociations avec l’Europe
Malgré la suspension des négociations, Monaco et l’Union européenne restent étroitement liés, tant sur le plan territorial que politique. Le prince Albert II a souligné l’engagement de Monaco à harmoniser sa législation avec les normes européennes dans de nombreux secteurs, y compris la lutte contre le blanchiment d’argent, la protection des données et les directives environnementales et sanitaires. Il a également confirmé que le dialogue avec l’Union européenne se poursuivrait sous différentes formes dans les années à venir.
Lutte contre le blanchiment d’argent
Face à la possibilité d’être placé sur la liste grise suite aux conclusions du comité Moneyval, Monaco a pris des mesures pour répondre aux questions posées et ajuster sa législation en conséquence. Deux projets de loi ont déjà été votés et deux autres devraient l’être d’ici la fin du mois de décembre. Le prince Albert II a réaffirmé l’engagement de Monaco à se conformer aux meilleurs standards internationaux en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.
Relations avec la France
Le prince Albert II a également mentionné ses échanges avec le président français Emmanuel Macron sur les questions Moneyval. Il a assuré que la France soutenait pleinement Monaco et que leurs relations étaient excellentes.