Le Prince Albert II de Monaco a accordé une interview à Monaco-Matin, quelques jours avant le début du 80e Grand Prix de Monaco. Au cours de cet entretien, le souverain est revenu sur les négociations entre Monaco, son Automobile Club (ACM) et les propriétaires américains de la Formule 1, Liberty Media. Ces pourparlers ont abouti à la prolongation de l’engagement du Grand Prix de Monaco en championnat du monde jusqu’en 2025, mais Monaco a dû céder certaines prérogatives à Liberty Media.
Le Prince est persuadé que le Grand Prix de Monaco ne sera jamais sacrifié sur l’autel de l’argent, mais il estime qu’il est nécessaire de faire des compromis pour trouver le compromis idéal. Il a déclaré que Liberty Media avait des idées pour agrémenter et développer l’image de la Formule 1 et la rendre plus dynamique et plus attractive, mais qu’ils ne voulaient pas non plus changer le format et les règlements de la FIA.
Le souverain n’a pas manqué de souligner que Monaco est une terre de spécificités et qu’il est donc impossible de traiter Monaco et son tracé urbain comme un autre Grand Prix sur un circuit.
Enfin, le Prince Albert a évoqué Charles Leclerc, le pilote monégasque de Ferrari, lequel a selon lui une grande exigence envers lui-même, ce qui est la marque des grands champions, espérant qu’il obtiendra un excellent résultat à Monaco.