Michel Boeri, le président de l’Automobile Club de Monaco (ACM) est revenu dans les colonnes de Monaco Matin sur la prolongation du Grand Prix dans la Principauté pour trois années de plus.
Après quelques mois d’incertitudes, mais aussi de désaccords entre la FOM et l’ACM concernant les privilèges de ce Grand Prix, il a finalement pu être intégré au calendrier officiel de 2023 de la F1.
« L’affaire est close. C’est signé aux conditions qui sont celles que nous avons acceptées, sachant que nous sauvegardons l’essentiel de nos prérogatives et que certaines choses qui ont été dites, comme un contrôle à venir des spectateurs sur les balcons et terrasses ne sont pas faisables matériellement, »explique Boeri.
« Il faut que ce soit clair et que tout le monde arrête de se faire du souci. En revanche, il reste quelques points de détails comme les ventes de t-shirts sauvages qui ne peuvent pas avoir lieu. On nous impose certains modèles et logos mais ce sont de petites choses par rapport à ce que l’on risquait. »
« Il est vrai que cela n’a pas été facile et contrairement à ce qui a été écrit, par défaut de traduction, on ne sort pas de là ’fiers’. On sort de là au mieux soulagés et contents d’en avoir fini. »
Lorsqu’on lui demande si la FOM se retrouve maintenant en position de force dans les négociations, étant donné la popularité de la F1, Boeri ne nie pas que l’ACM était sous pression. Le Prince Albert serait même intervenu pour sauver la course.