Vendredi soir, l’AS Monaco a remporté l’EuroCup en s’imposant à Kazan 86 à 83 lors du match retour de la finale, après avoir remporté le match aller trois jours plus tôt. Un match que n’a pas manqué le prince de Monaco, Albert II. « Quel suspense et quelle émotion ! C’était extraordinaire », a-t-il commenté dans Nice-Matin.
La Principauté va maintenant suivre la suite du feuilleton. En vue de vivre une saison 2020-2021 en EuroLeague, le club et le gouvernement doivent trouver une solution pour leurs matches à domicile.
En effet, la salle Gaston-Médecin compte 2 840 places, ce qui n’est pas suffisant pour évoluer en EuroLeague (5 000 places pour une licence temporaire).
Alors… Dans quelle salle l’AS Monaco, vainqueur de l’EuroCup 2021, jouera l’EuroLeague en 2021-2022 ? Le Prince de Monaco s’exprime sur la question.
« C’est la grande question, avoue le Prince Souverain dans Nice-Matin. On sait, après avoir rencontré un représentant de l’EuroLeague, que la capacité de la salle Gaston-Médecin pose un petit problème. On pourrait toujours envisager une dérogation mais on a bien compris que l’EuroLeague ne veut pas trop faire d’exception pour que d’autres en demandent à leur tour. Ils ne veulent pas créer trop de précédents et que ça devienne incontrôlable, donc je ne sais pas. La question avait déjà été posée il y a quelques années quand on imaginait qu’avec ses résultats on allait devoir changer de dimension. On peut toujours rajouter quelques places dans la salle Gaston-Médecin mais pas énormément. Ou alors de voir si les matchs peuvent se jouer en dehors de la Principauté, c’est théoriquement possible. Est-ce que c’est souhaitable à long terme ? Je ne pense pas. »
Plutôt que de jouer à l’AzurArena d’Antibes ou même au Palais Nikaïa à Nice, l’ASM tente de trouver une solution locale.
« Il y avait l’idée du chapiteau de Fontvieille mais ça voudrait dire de le condamner et ne pas y faire d’autres manifestations. Ce sont des vraies questions et il faudra quelques réunions pour cogiter ensemble et imaginer les meilleures solutions. Ce n’est pas simple, on touche du doigt les limites physiques et matérielles de la Principauté. »