Puisque la période est aux fantasmes du monde extérieur, jetons un œil dans le rétro sur cette brève séquence, étrangement prémonitoire. A ceci près que si les stations-services sont toujours ouvertes, peu d’entre nous se déplacent en monoplace Ferrari après avoir coché la case idoine de leur petite attestation.
Nous avons tous, ou presque, vécu des situations à l’atmosphère étrange lors de nos rares sorties depuis le début de la mise en place des mesures de confinement. A l’occasion d’un trajet pour aller faire ses courses, se rendre à son travail, pour ceux dont l’activité ne pouvait s’arrêter… L’impression de se retrouver seul au monde, dans un pays déserté de ses habitants.
https://youtu.be/3_o8EKijL2g
Presque ce qui est décrit, sans commentaire, dans ce spectaculaire spot publicitaire intitulé « Circuit ». Sauf que l’histoire débute dans une Rome vide, au pied du Colisée, avec la Ferrari 500 d’Alberto Ascari (champion du monde 1952 et 1953)… S’ensuivent les monoplaces de Jacky Ickx, les rues de New York et Rio, Monte-Carlo, pour enchainer avec la F310 de Michael Schumacher avant de terminer dans la station-service d’un pétrolier au coquillage jaune.
Pour les 60 ans de Ferrari en F1
Cette vidéo de moins de 2 mn, peu d’amateurs de sport auto ou de fans de la Scuderia Ferrari l’on oubliée. Plus tout jeune, c’est vrai : Shell l’a présenté en 2007 afin de fêter sa collaboration avec Maranello, en rendant hommage aux 60 ans de présence en compétition de la maison italienne. Evidemment, vider les rues des villes précitées a demandé quelques stratagèmes et beaucoup d’efforts. Arpenter Monaco désert a demandé de travailler de bonne heure (voir le making-of ci-dessous).
https://youtu.be/Ocq_KQFJ27M
On ouvre grands les oreilles et, si on doit ensuite reprendre sa voiture pour aller faire quelques courses en ayant bien rempli la case N° 2, n’oublions pas que les radars sont toujours fonctionnels. Sur ce point, le coronavirus n’a pas apporté beaucoup de lucidité.