Pour l’avant-dernier jour de l’année 2021, un nouveau palier est atteint : celui du nombre de nouveaux cas à trois chiffres.
Cent personnes, résidents ou nationaux, ont été testées positives au coronavirus ce 30 décembre. Le nombre de patients soignés à domicile franchi lui aussi un record avec 369 personnes.
Une nouvelle fois de tristes records ont été battus à Monaco. Ce 29 décembre, 96 nouveaux cas ont été recensés. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis le début de la pandémie.
Le précédent pic, à hauteur de 80 cas, date seulement du 25 décembre.
S’agissant du nombre de cas suivis à domicile, le précédent record était de 303 au 24 décembre. Il est de 385 aujourd’hui.
Le Gouvernement lancera lundi 3 janvier une campagne de dépistage massive, basée sur le volontariat, auprès des écoliers et des salariés.
La distribution des autotests destinés aux écoles a commencé aujourd’hui 29 décembre 2021, avec le concours de la Force Publique chargée d’assurer les livraisons auprès de chaque établissement scolaire de la Principauté. Plus de 10 000 autotests seront mis à disposition.
Concernant les salariés, 50 000 autotests seront mis à disposition des employeurs au moyen d’un téléservice. L’objectif de ce dépistage volontaire est de casser rapidement les chaînes de contamination grâce à la détection des personnes positives dès le premier jour de la rentrée.
Pierre DARTOUT, le Ministre d’Etat a été testé positif à la Covid-19 à son retour de vacances dans les Alpes.
On ignore la nature du variant l’ayant contaminé, cependant son état de santé lui permet de poursuivre à distance ses activités ; les rencontres prévues à la rentrée seront organisées en conséquence.
Avec 66,7 % de la population bénéficiant d’un schéma complet de vaccination, Monaco doit faire face comme le reste de l’Europe à l’arrivée du variant omicron.
De nouvelles mesures sanitaires ont été prises aujourd’hui 27 décembre par le gouvernement monégasque, en anticipation du dispositif que la France annoncera en fin de journée.
Le Prince Souverain souhaite maintenir les fêtes de fin d’année. Toutefois, certaines mesures seront prises pour limiter la propagation du virus :
Le jour de la rentrée des classes, chaque élève se verra remettre un autotest effectué sous réserve d’autorisation parentale.
Il s’agit d’autotests rapides, nasopharyngés, non invasifs et faciles d’utilisation, recommandés par les pédiatres. Une petite éponge qu’il faut mettre juste à l’entrée des narines. Chaque membre du personnel de l’Education Nationale pourra bénéficier de ce dispositif.
Des autotests pour les salariés seront proposés aux employeurs qui le souhaitent. 50.000 ont été commandés pour les salariés à l’instar du dispositif mis en place pour les masques. Les employeurs pourront s’approvisionner via un téléservice.
L’objectif est de s’assurer que les personnes positives soient rapidement détectées et directement prises en charge pour casser rapidement les chaînes de contamination.
À partir du 10 janvier prochain, le pass sanitaire sera étendu à certains secteurs d’activité où les contacts avec la clientèle sont rapprochés et prolongés. C’est le cas du bâtiment, de la beauté (esthétique, coiffeur), du tatouage et du sport.
Les personnels et les clients de ces activités devront être munis obligatoirement d’un pass sanitaire.
Pour la toute première fois une édition monégasque de l’Inter’Act Tour qui permet la rencontre de collégiens et de réfugiés s’est tenue en Principauté.
Les élèves de 4ème de FANB ont notamment rencontré et échangé avec des réfugiés issu de différents pays et qui, par exemple, ont fui le Chili dans les années 1970, le Rwanda dans les années 1990 et sont arrivés en France et à Monaco au cours des 30 dernières années ou plus récemment. En préambule, les élèves ont bénéficié d’un temps privilégié avec les équipes du HCR, qui ont présenté les missions de l’organisation et abordé la notion de migration et de déplacements forcés. A l’issue de cet échange, un réfugié a témoigné dans chaque classe de son parcours, avant de participer au traditionnel jeu des questions/réponses des collégiens.
Pendant que les élèves participaient aux ateliers du matin, une cheffe de cuisine elle-même réfugiée s’est activée en cuisine et a concocté, avec les équipes de restauration scolaire du collège, un repas traditionnel de son pays, l’Irak.
Durant l’après-midi, différents ateliers animés par les réfugiés étaient proposés – chant/écriture et origami – en plus d’une visite, en réalité virtuelle, du camp de réfugié de Zaatari en Jordanie et d’une exposition « The most important thing ». « Qu’est-ce que vous emporteriez ? », telle a été la question posée par le photographe américain Brian Sokol, en mission avec le HCR, à des réfugiés de différentes régions du monde, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Cette exposition propose ainsi une série de 13 portraits de réfugiés posant avec l’objet le plus important qu’ils aient emporté avec eux lorsqu’ils ont dû fuir leur pays. A l’issue de la visite de l’exposition, les élèves ont été amenés à identifier l’objet qu’ils emporteraient avec eux dans ces circonstances.
Deux autres expositions étaient également proposées aux élèves: une première plus générale sur la thématique des déplacements forcés, et une seconde plus spécifique sur les 70 ans de la Convention de Genève de 1951.
Afin de favoriser la mobilité douce, le Code de la Route a été modifié en février 2020. Il autorisait, entre autres, les trottinettes à circuler sur la chaussée et dans les couloirs de bus. En outre, l’option avait été prise d’exiger le port du casque pour les utilisateurs de moins de 18 ans.
Cependant, le retour d’expérience amène à constater que ces engins sont peu visibles en zone urbaine malgré les équipements obligatoires (vêtements ou équipements rétro-réfléchissants, avertisseurs sonores, feux et dispositifs réfléchissants).
Aussi, afin de garantir la sécurité des usagers des trottinettes électriques, il a été jugé nécessaire de rendre le port du casque obligatoire quel que soit l’âge de l’utilisateur.
Cette nouvelle disposition réglementaire entrera en vigueur le 24 janvier 2022.
Huit jours seulement après le précédent pic, le nombre de contaminations établit un nouveau record avec 69 nouveaux cas déclarés pour cette journée du 23 décembre.
Tandis que 294 patients sont suivis à domicile, on déplore un décès supplémentaire, une personne résidente de 77 ans qui était jusqu’alors soignée en réanimation au Centre Hospitalier Princesse Grace.
Depuis quelques heures, on en sait un peu plus – grâce à un communiqué de presse du Palais diffusé aujourd’hui 23 décembre – sur l’évolution de l’état de santé de la Princesse Charlene, et sur sa convalescence.
Il précise que celle-ci « se poursuit de façon satisfaisante et encourageante, même si son rétablissement devrait encore prendre quelques mois ».
Il est également précisé que que « S.A.S. le Prince Albert II et leurs enfants, vont lui rendre visite à l’occasion des Fêtes de Noël. »
La Princesse Charlene n’assistera donc pas en public aux festivités de fin d’année qui se déroulent sur le Rocher.
Loin de la Principauté pendant des mois, la Princesse Charlene avait passé beaucoup de temps en Afrique du Sud, son pays natal, après avoir été touchée par une infection ORL opération chirurgicale avait été nécessaire en août dernier, l’obligeant à se soustraire à tout voyage en avion pour retrouver la Principauté.
Très peu de nouvelles ont été données depuis sont retour, la Princesse Charlene ayant également été absente des évènements organisés pour la Fête Nationale monégasque du 19 novembre dernier.
Source : France 3 régions
Plusieurs médecins niçois ont été victimes d’une vaste fraude aux pass sanitaires. Le parquet de Nice a ouvert une enquête.
C’est lorsqu’il a reçu des appels de région parisienne, provenant d’employeurs surpris de voir leurs salariés « antivax » produire des certificats de vaccination réalisées à Nice, que ce médecin niçois a compris que quelque chose clochait… Des personnes bénéficiant un prétendu schéma vaccinal complet, avec deux injections réalisées à Nice à seulement quatre semaines d’intervalle en plein été, situation peu probable.
Le parquet de Nice confie à la sûreté départementale des Alpes-Maritimes le soin d’enquêter sur une possible affaire d’usurpation d’identité, mais aussi de faux et usage de faux. « Des personnes se sont introduites dans le système professionnel avec les identifiants de médecins » précise le procureur de la république de Nice, Xavier Bonhomme. Le patron du parquet de Nice estime que plusieurs centaines de vrais faux pass sanitaires ont pu être créés, et vendus « plusieurs centaines d’euros ».
Car il s’agit là de vrais faux pass sanitaires, c’est-à-dire des documents authentiques, édités au nom de la personne, mais qui mentionnent des vaccinations factices. C’est l’un de ces pass que détenait Aïcha, une quinquagénaire décédée de la Covid début décembre à l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine). Pour les réaliser, les fraudeurs se seraient connectés avec les identifiants de médecins, dont plusieurs niçois…
« Dans le cadre de l’activité d’un centre de vaccination de Nice (le vaccinodrome du palais des Expositions), où nous réalisions à l’époque des faits, en juillet, 5 à 6.000 vaccinations par jour, des personnels administratifs sont chargés de valider les pass sanitaires une fois que les patients ont été vaccinés, explique le médecin. Ces agents se connectent sur un site professionnel avec les identifiants de la carte de santé dématérialisée des médecins. »
Comme les autres médecins sur place, ce praticien recevait donc sur son smartphone des notifications lui demandant de valider des connections. Sauf que parfois, à son insu, la demande ne provenait pas d’un agent du centre de vaccination de Nice, mais d’un individu extérieur, qui s’était procuré son identifiant… Lorsque le médecin validait la demande, le fraudeur pouvait alors produire des vrais faux pass sanitaires durant une ou deux heures !
« J’ai déposé plainte. Ce vendredi, le commissariat de l’Haÿ-les-Roses (Île-de-France) m’a indiqué que six mineurs et cinq majeurs ont été identifiés et seront jugés. Je vais me constituer partie civile. »
Le parquet de Nice s’est dessaisi du dossier au profit du parquet de Créteil qui enquêtait sur les mêmes faits.
