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Depuis le lancement de la saison en septembre dernier, l’Opéra de Monte-Carlo n’a jamais cessé sa programmation lyrique. Comme tous les lieux culturels, Jean-Louis Grinda a dû fermer ses portes dès le 13 mars 2020, lors du premier confinement. Toutefois, dès septembre l’institution a rouvert ses portes au public. « Le gouvernement a considéré que dans un état minuscule de 2km², les flux de population étaient plus faciles à gérer » constate Jean-Louis Grinda.
L’accueil du public se fait évidemment avec un protocole sanitaire strict : jauge réduite de moitié, une place d’écart entre chaque spectateur mais aussi port du masque obligatoire. En interne, un protocole est également scrupuleusement respecté : toutes les équipes de l’Opéra ont recours à un test PCR chaque semaine. Selon le directeur, pour les équipes de scène, ce sont des « conditions draconiennes » qui sont instaurées mais cela offre plus de liberté dans les différentes mises en scène afin qu’elle ne soient pas impactées par les distanciations physiques. En effet, Jean-Louis Grinda a à coeur de proposer des productions sur lesquelles il n’y a pas de distanciation entre les chanteurs : « I_l faut préserver l’intégrité artistique des œuvres que l’on offre à voir au public_ » confie le directeur.
Outre les monégasques qui peuvent se rendre à l’Opéra, les voisins français sont également les bienvenus. Ainsi les spectacles débutent dès 14h, laissant ainsi le temps au public français de rentrer chez eux avant 18h. « On assiste à une forte demande de la part du public, les salles sont pleines à chaque représentation, bien qu’il y ait une jauge limitée » se réjouit Jean-Louis Grinda. Sur les 530 places de la Salle Garnier à Monaco, 250 places sont ouvertes à la réservation.
Photo : Maxppp / Dylan Meiffret
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