Face à l’évolution de la pandémie de coronavirus, jeudi 22 octobre 2020, le Conseil européen a décidé de modifier ses recommandations de restrictions temporaires des déplacements non essentiels vers l’Union européenne à cause de la Covid-19.
La Tunisie en fait les frais (avec le Canada et la Géorgie) en sortant de la liste des pays tiers dont les résidents ne devraient pas être affectés par ce genre de restrictions*.
Les Tunisiens voient donc se fermer les frontières de l’Union européenne. Et une mesure de réciprocité reste à craindre. Ce pays connaît une recrudescence des cas depuis quelques semaines. Avec les retraits déjà actés, lors de précédentes mises à jour en juillet et août, de l’Algérie, le Monténégro, le Maroc et la Serbie, elle ne comporte plus, au 22 octobre 2020, aucun pays tiers méditerranéen.
A noter que les résidents d’Andorre, de Monaco, de Saint-Marin et du Vatican sont considérés comme des résidents de l’UE par cette recommandation, tout comme les pays associés à l’espace Schengen (Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse).
Ces simples recommandations, chaque pays de l’UE dispose de son libre arbitre en la matière, ont été émises pour la première fois le 30 juin 2020 et ont été réexaminées déjà quatre fois. Le Conseil européen appelle cependant les États membres à « veiller à ce que les mesures prises aux frontières extérieures soient coordonnées afin d’assurer le bon fonctionnement de l’espace Schengen ».
- Au 22 octobre 2020 : Australie, Japon, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Singapour (nouvel entrant), Corée du Sud, Thaïlande, Uruguay, Chine (sous réserve de réciprocité).