La troisième édition de la conférence sur le capital naturel s’est tenue le lundi 3 novembre 2025 au Yacht Club de Monaco. L’événement, organisé par BNP Paribas et le Centre Scientifique de Monaco (CSM) avec le soutien de la Fondation Prince Albert II, a réuni des experts internationaux pour réfléchir à la place du capital naturel dans l’économie mondiale.
Dans un contexte de changement climatique, de perte de biodiversité et de tensions géopolitiques, les intervenants ont souligné le rôle du capital naturel — qui regroupe la terre, l’eau, l’air, la biodiversité et les écosystèmes — comme levier essentiel pour bâtir une économie régénératrice. Cette approche vise à concilier prospérité économique, équité sociale et restauration des milieux naturels.
Une transition vers une économie régénératrice
Chercheurs, économistes et acteurs financiers ont présenté leurs travaux sur la manière d’intégrer le capital naturel aux politiques publiques et aux stratégies d’investissement. L’objectif : favoriser une meilleure compréhension des écosystèmes et orienter les décisions vers des actions durables à fort impact.
Selon Françoise Puzenat, directrice de territoire de BNP Paribas Monaco, les institutions financières ont un rôle déterminant à jouer dans cette transition. Pour le Dr Nathalie Hilmi, responsable de la section économie environnementale du CSM, la résilience des sociétés dépend de la capacité de la finance durable à réorienter les modèles économiques vers une approche régénératrice, reconnaissant la biodiversité comme pilier du développement durable.