Le 7 janvier, Boris Herrmann, skipper monégasque du Malizia-Seaexplorer, a affronté une journée d’une intensité exceptionnelle alors qu’il occupait la 6ᵉ place du Vendée Globe. Naviguant au large des côtes brésiliennes, il a été pris dans une série d’orages d’une rare violence accompagnés de pluies torrentielles et d’éclairs frappant de toutes parts.
Au cœur de cette tempête, le bateau a été touché par la foudre à deux reprises, causant une panne des systèmes électroniques essentiels, dont le pilote automatique. Le navigateur de 43 ans, affilié au Yacht Club de Monaco, a réussi à rétablir ces systèmes malgré des conditions éprouvantes, avec des vagues déstabilisant constamment le voilier.
Dans une vidéo transmise après avoir maîtrisé la situation, Boris Herrmann a décrit l’ampleur de cette épreuve : « Les orages étaient intenses, les éclairs venaient de toutes les directions, et la mer m’a montré ses dents. C’est une journée que je n’oublierai jamais. »
Ce n’est pas la première fois que Malizia-Seaexplorer subit un tel événement. Lors de la New York Vendée Les Sables d’Olonne en juin dernier, une mésaventure similaire avait déjà éprouvé l’embarcation, rappelle France 3 PACA.
(( Boris Herrmann, en pleine tempête électrique au Vendée Globe, a restauré les systèmes de son voilier après avoir été frappé par la foudre. Une expérience qu’il qualifie d’inoubliable. ))