Fanny Ardant a grandi à Monaco, dans une maison située rue Bellando de Castro, où son père occupait le poste de préfet, confie-t-elle dans Le Journal des Femmes. Cette période marquée par une vie de quartier simple et populaire continue de nourrir sa mémoire. Elle évoque avec précision les détails de la maison familiale, notamment un petit jardin ouvert sur la mer. Dans ses souvenirs, Monaco n’était pas encore synonyme de luxe extrême. Le quotidien se mêlait aux figures du voisinage, où l’on croisait des femmes en robe de chambre chez le boulanger ou l’épicier.
Durant cette enfance monégasque, Fanny Ardant a côtoyé la famille Grimaldi. Présente dans les couloirs du Palais dès son plus jeune âge, elle raconte avoir vu le Prince Rainier dans les rues, sans effet de mise en scène. Loin du monde des paillettes, elle décrit un environnement feutré, familier, presque ordinaire, qui a laissé en elle une impression durable de discrétion et d’authenticité.
Aujourd’hui, c’est à Paris, dans le Quartier Latin, qu’elle réside. Elle dit y trouver une forme de paix urbaine, propice à la rêverie.