Jeudi 14 septembre, Mme Isabelle BERRO-AMADEI, Conseillère de Gouvernement-Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération de Monaco, a rencontré M. Maroš ŠEFČOVIČ, Vice-Président exécutif de la Commission européenne en charge du Pacte vert, des Relations interinstitutionnelles et de la Prospective. Cette rencontre était également accompagnée de Mme Kristel MALGHERINI, Conseillère au Cabinet de S.A.S. le Prince, de S.E. M. Frédéric LABARRERE, Ambassadeur et Chef de la Mission de Monaco auprès de l’Union européenne, ainsi que de Mme Isabelle COSTA, Haut Commissaire aux Affaires européennes.
Lors de cette réunion, la délégation monégasque a rappelé les principes fondamentaux qui définissent l’identité de la Principauté, auxquels les Monégasques sont fortement attachés, et qui ont été définis dès le début des négociations. En réponse, le Vice-Président exécutif de la Commission européenne a confirmé l’objectif de l’Union européenne de conclure un accord d’association d’ici la fin de l’année 2023, en se basant sur le mandat confié par le Conseil de l’Union européenne. Cet accord serait fondé sur le respect des quatre libertés de circulation (personnes, capitaux, services et marchandises) ainsi que sur la préservation de l’intégrité et de l’homogénéité du marché intérieur.
Malheureusement, après un échange ouvert et amical, les deux parties ont constaté qu’il était impossible de concilier les exigences de l’Union européenne avec les lignes directrices établies par S.A.S. le Prince au début des discussions. Ces lignes directrices visent à garantir le maintien des conditions de vie, de travail et de logement actuelles des nationaux et des résidents de la Principauté.
Dans ce contexte, les deux parties ont convenu que les conditions nécessaires pour conclure un accord n’étaient pas réunies dans le cadre du mandat actuel de l’Union européenne, et elles ont décidé de suspendre les négociations.
Malgré cette suspension, l’Union européenne reste un partenaire privilégié de la Principauté de Monaco. Les deux entités partagent de nombreuses valeurs communes, et Monaco continuera de soutenir l’action de l’UE sur la scène internationale, notamment en ce qui concerne les sanctions. Les deux parties ont exprimé leur volonté de poursuivre le dialogue et de réfléchir ensemble à des moyens de renforcer cette relation. De plus, elles ont rappelé l’importance d’approfondir les échanges existants dans de nombreux domaines.