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Grâce à un marché immobilier hors norme, les opérateurs parviennent à réaliser en Principauté des bâtiments à hautes performances environnementales. Comme le projet MoNa Résidence que vient de livrer Groupe Michel Pastor.
Un immeuble de très grand luxe qui s’inscrit dans l’offre résidentielle de Monaco mais aussi un bâtiment respectueux de l’environnement, réalisé à l’aune des principes de la construction durable pour répondre aux enjeux du changement climatique. L’immeuble MoNa Résidence – ou tour Les Giroflées – que vient de livrer Groupe Michel Pastor, à l’est de la Principauté, quartier Saint-Roman, répond à ce double positionnement. « L’approche environnementale s’est notamment traduite par le choix d’une certification Breeam « niveau excellent » et MoNa Résidence a été le premier ensemble collectif en Europe à avoir souscrit à cette démarche », rappelle Serge Ginesy, responsable environnement au sein de la branche ingénierie de Groupe Michel Pastor.
Signé Jean-Michel Wilmotte avec le cabinet monégasque Rainier Boisson, l’ensemble s’élève à 86 mètres de hauteur, comporte 73 logements de très grand standing sur 22 niveaux (deux appartements par étage avec leurs terrasses privatives), du 3 au 8 pièces, à partir de 160 m²… Il comporte également cinq niveaux pour le stationnement.
Appel à Ora-ïto et Daniel Buren
S’ajoutent une piscine intérieure, un sauna, une salle de sport, une salle de cinéma et une bibliothèque, des vélos électriques à disposition, du tri sélectif, etc. Au somment de la résidence, deux penthouses, organisés en triplex de plusieurs centaines de mètres carrés avec terrasses, jardins et piscines privées, parachèvent cette offre résidentielle hors norme. « Les appartements de MoNa Résidence sont destinés au marché locatif monégasque de très haut standing et font partie du patrimoine immobilier du groupe avec l’ambition de proposer un lieu de vie unique en Principauté » explique Aïleen Fabre, directrice commerciale au Centre Immobilier Pastor.
Sur une emprise extrêmement réduite – un terrain de 2 500 m² qui a nécessité une construction en coffrage glissant -, MoNa Résidence émerge d’un socle paysager et de jardins en terrasses aménagés par Jean Mus, paysagiste de l’opération. L’immeuble déploie ses façades curvilignes avec de grandes terrasses équipées de brises soleil mobiles, le long de gardes corps cintrés. A l’intérieur, le design de très grand luxe des appartements est signé Ora-ïto qui a également conçu avec le sculpteur Daniel Buren le hall d’entrée de la résidence. Une création artistique, véritable « _projet dans le projet _». L’espace comporte en effet près de 2 000 pièces de marbre de différents aspects (marbre vert des Alpes, marbre Calacatta Caldia) qui ont été minutieusement agencées au sol selon une stricte composition géométrique avec pour point d’orgue un mur d’eau en ellipse de près de 6 mètres de haut, alternance également de lames de marbre vert et blanc.
Recours à la géothermie
L’approche constructive et environnementale est au diapason du projet architectural.
« Face à l’impossibilité de recourir dans ce secteur à l’énergie thermique marine disponible à Monaco, nous avons mis en œuvre une production géothermique pour couvrir 100 % des besoins en chauffage et rafraîchissement du bâtiment », explique Serge Ginesy.
Réalisé après les terrassements, la réalisation de cette installation a nécessité pas moins de 10 km de sondes enfouies à 250 m de profondeur, couplées à des échangeurs et à des pompes à chaleur situés dans un local technique, au-dessus du hall d’entrée. La diffusion se fait par dalles actives à chaque niveau pour assurer le confort thermique. Grâce à une isolation performante (doubles vitrages à lame d’argon, châssis à rupture de pont thermique), à une limitation des apports solaires au niveau des façades vitrées pour limiter les besoins en rafraîchissement, problématique principale (elles sont protégées par les grandes terrasses extérieures équipées de brise-soleil mobiles et les menuiseries comportent des brise-soleil intégrés), les consommations énergétiques restent contenues à moins 40 kWhEP/m²/an. Ces performances sont également obtenues par le recours au solaire thermique pour produire l’eau chaude sanitaire (50 % des besoins couverts). Enfin, les bons usages sont favorisés par une interface domotique, permettant aux occupants de suivre et d’agir en temps réel sur la consommation d’énergie.
Le commissionnement dans les marchés
Dans le cadre d’un chantier complexe, mené de surcroît en corps d’état séparés (trente lots dont un macro-lot gros œuvre, cloisons, étanchéité, menuiseries extérieures, façades confiées à Léon Grosse), le maître d’ouvrage a introduit le commissionnement dans les clauses de marché des corps d’état principaux et techniques pour être certain d’obtenir à la livraison les performances énergétiques recherchées. « Nous avons ajouté une obligation de suivi pendant un an des performances des installations par les entreprises, au travers d’essais dynamiques et nous allons systématiser cette exigence dans nos projets », ajoute Serge Ginesy.
Propriétaire de plusieurs ensembles immobiliers à Monaco (Résidence Monte-Carlo, Houston Palace, Columbia Palace, Europa Résidence, etc), le groupe mène désormais l’ensemble ses projets de construction ou de rénovation au travers d’une approchant privilégiant la construction durable. Prochain axe de développement après les économies d’énergie : l’analyse du cycle de vie et l’emploi de matériaux recyclables pour préserver les ressources naturelles et limiter la production de déchets.
Lire l’article original sur tpbm-presse.com
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