Aujourd’hui se tient la seconde édition de la Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus, instaurée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2019, dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Cette journée a pour objectif de sensibiliser les populations à la thématique de la qualité de l’air et son impact sur la santé humaine et sur l’environnement. C’est également l’occasion de mettre en évidence et de partager les initiatives, visant à réduire la pollution, des pays membres du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (P.N.U.E).
Les différentes sources de polluants atmosphériques sont évaluées chaque année par La Direction de l’Environnement pour répondre notamment aux Conventions Internationales telles que la Convention sur la Pollution Atmosphérique Transfrontalière à Longue Distance (CPATLD) et le protocole de Montréal pour la préservation de la couche d’ozone.
Le réseau de mesures, composé de 5 stations, a été renforcé en 2020 par l’analyse des particules très fines (PM2.5) et des particules fines issues de la combustion incomplète (Black Carbon), ainsi que par un déploiement plus large des micro-capteurs sur des points stratégiques de la Principauté. Calculé à partir des données des réseaux de mesures de la Principauté de Monaco et d’une modélisation régionale de la qualité de l’air, l’IQA est diffusé tous les jours sur les réseaux du Gouvernement et les bornes abri-voyageurs.
Grâce à un nouveau réseau de capteurs, une information sur les quantités et les différents types de pollens sera également disponible quotidiennement d’ici fin 2021.
En outre, une des sources principales de la pollution de l’air en Principauté est le trafic routier ; les périodes de confinement en 2020 et de télétravail en 2021 ont permis de le confirmer.
L’objectif est à terme de revenir à une densité de trafic de 1990 avec également le développement d’infrastructures tels que les parking relais en entrée de ville.