Intégrer les réfugiés dans l’enseignement supérieur, et leur permettre de participer au processus de décisions dans les projets qui les concernent. C’est l’ambition d’un projet que vient de lancer le HCR et des partenaires.
L’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’est unie au gouvernement de la Principauté de Monaco et au Centre de formation Bioforce pour lancer un programme de formation à l’attention des réfugiés issus de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Prévu pour une durée de 4 ans (2021-2024), le programme entend faciliter l’accès des réfugiés à des formations aux métiers de l’humanitaire, notamment celles proposées par le Centre de formation Bioforce Afrique, basé à Dakar (Sénégal).
D’après le communiqué publié par le HCR le 22 juin, il est question à travers ces formations « d’intégrer les réfugiés dans la préparation et la mise en œuvre des programmes d’assistance qui leur sont destinés ».
Ce programme s’inscrit dans le cadre du Pacte mondial pour les réfugiés des Nations unies de 2018. Il vise à accélérer la stratégie « Education des réfugiés 2030 » qui consiste à porter à 15% le nombre de réfugiés ayant accès à l’enseignement supérieur, d’ici 2030. Un taux qui se situe actuellement à 3%.
En tant que partenaire financier, Monaco mobilisera sur les 4 années une subvention de 600 000 €.
Rappelons qu’une initiative pilote de ce programme a permis en début d’année d’offrir des bourses d’études à des femmes réfugiées au Sénégal.
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