En 2011, à l’occasion de l’exposition OCEANOMANIA: Souvenirs des Mers Mystérieuses, David Brooks avait proposé pour les drapeaux du toit de la villa Paloma huit paréidolies, ces formes familières que l’on retrouve dans les nuages.
“Quand je regarde la lune, je pense à une pomme de terre.
Quand je regarde une pomme de terre, je pense à la lune”
Shimabuku
L’exposition produite à Monaco souligne la propension de Shimabuku à relier les lointains et à repenser la notion d’altérité. L’analogie poétique que l’artiste formule dans Moon and Potato est parfaitement révélatrice de cette démarche.
Image extraite de son film Fish & Chips, la pomme de terre flottant entre deux eaux (dans l’attente d’un hypothétique poisson) est ici associée à la lune, dans un rapprochement aussi formel qu’humoristique.
Est-ce que la pomme de terre flotte dans le ciel ou la lune dans l’eau ? L’esthétique dite relationnelle est ici érigée en étendard.
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