La Biodiversité occupe une place prépondérante dans nos sociétés et son érosion inquiète à la fois le grand public mais aussi les décideurs politiques. Le thème de la Biodiversité sera un sujet central de l’agenda politique 2020 autour de grandes réunions internationales, dont le Congrès Mondial 2020 de l’UICN (Marseille, juin 2020) ou la COP 15 de la Convention sur la diversité biologique, qui verra l’adoption d’un nouveau cadre mondial pour la gouvernance de la biodiversité après 2020 (Kunming, Chine).
Cependant, si le mot « Biodiversité » est entré dans notre vocabulaire commun et est devenu un enjeu politique, sa définition exacte est peu connue et mal comprise. Dans son encyclique, Laudato Si’, le Pape François donne une place prépondérante à la Biodiversité. Il était donc naturel que les chercheurs du Centre Scientifique de Monaco, dont l’étude de la Biodiversité est l’un de leurs axes de recherche, et le Service de l’Écologie Intégrale du Diocèse de Monaco s’associent pour présenter une conférence débat à la Maison Diocésaine intitulée « Valeurs réelles et enjeux de la Biodiversité ». Cette conférence, présentée par le Pr Denis Allemand, le Dr Nathalie Hilmi et le Père Blanc, s’est déroulée à l’Agora le 18 décembre dernier. La soirée était animée par Mme Estelle Louche, secrétaire de l’Association des Amis du CSM.
Cette présentation a ainsi permis de présenter à un large public le concept de la Biodiversité, comment est-elle mesurée, comment évolue-t-elle, sommes-nous à la veille d’une sixième extinction et surtout quelles sont ses relations avec les sociétés humaines, introduisant le concept de services écosystémiques.
Est-ce que la monétisation de la nature permettra de la sauver ?